jeudi 16 août 2007

La prostitution des morts vivantes

Un nouveau genre de prostitution se propage librement dans les rues de Pigalle et seuls les quelques amateurs, dont le nombre grandit constamment, selon les témoins que nous avons interrogés, y trouvent leur compte.
Cette nouvelle perversion est celle de l'obsession pour les chaires mortes vivantes et le contact physique, allant jusqu'au rapport sexuel pour certains.
"Au départ j'ai posé pour quelques photos", nous raconte une habitué du quartié. "C'était simple et sans dangé, j'avais juste un pote qui prenait les photos et les revendait a des amateurs de ce type de clichés dans des boutiques pornos. Surtout des vieux."
"C'est après qu'on m'a contacté pour que je vienne chez des gens pour les toucher. Ca les excitait de poser leur doigts sur ma peau. Franchement, je vois pas ou est le problême et en plus ça payait bien".
"Mais maintenant, il y en a de plus en plus qui demande de baiser avec moi ou avec d'autres filles, ça devient dingue, mais on se fait un fric fou".
Ce phénomène en plein expansion n'est pas encore bien expliqué par les spécialistes. Certains parlent de surmonter une forme de peur de la mort, la peur de voir son propre corps dépérir. Bien sur, personne ne vit pour voir son corps finir six pied sous terre, mais cette pensées empoisonne tellement la vie de certains individus qu'ils en viennent a demander l'aide de jeunes femmes pour surmonter ce "cauchemard".
Et puis, il y a bien sur ceux que l'on désigne comme pré nécrophile, bien que des communautés d'amateurs préfèrent le terme de "pre mortem addict". Des hommes, et même des femmes, que la chaire morte attire assez pour vouloir obtenir un rapport sexuel avec des prostitués d'un genre nouveau.
Toutefois, les vivantes ne semblent pas déranger par cette nouvelle mode.
"Franchement, si le client est attiré par ça, je vois pas le problême", nous confie Milenne, "c'est juste un autre exemple de la diversification du marché, comme pour la mode des nanas qui amenaient leur chiens pour qu'ils les regardent faire leur affaire avec le client".

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